Une fille facile – Louise O’Neill

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La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de participer au 2e club de lecture de l’adorable Mélusine du blog Carnet Parisien ! Avec une première rencontre autour du livre Le malheur du bas d’Inès Bayard (qui m’a laissée dans un état dramatique), j’y suis retournée pour la 2e séance autour du livre Une fille facile de Louise O’Neill que je n’avais malheureusement pas eu l’occasion de lire avant le rendez-vous. L’éditrice présente à cette rencontre m’a proposé de repartir avec l’ouvrage pour me faire un avis après en avoir parlé avec les filles. Je la remercie chaleureusement pour ce cadeau et je vous livre mon avis après des semaines sans chronique !

J’ai donc commencé Une fille facile après avoir entendu des brides de scènes présentes dans le livre racontées par les copines du club de lecture. Je savais qu’il était à nouveau question de viol dans ce roman. Après avoir vécu l’horrible scène décrite dans Le malheur du bas, j’étais assez peu tentée de revivre l’expérience. Néanmoins, les discussions lors du club de lecture m’ont donné envie de découvrir ce livre qui a plu à de nombreuses filles présentes ce soir-là.

Une fille facile aborde de nombreuses thématiques et problématiques actuelles, que ce soit le silence qui survient trop souvent après un viol, le jugement de la société ou encore la virulence des réseaux sociaux.

Ce roman présente deux parties bien distinctes. Au début, on se retrouve dans un environnement aseptisé, où les apparences sont belles et trompeuses à la fois. Ce début m’a fait penser au décor posé pour Liane Moriarty dans ses romans. La partie après le viol est intense. On se retrouve enfermé dans la tête d’Emma, on souffre avec elle. Les mots qu’elle répète, encore et encore, nous touchent au plus profond de nous. Des mots qui sont tout sauf anodins. La violence se situe sans conteste dans les mots, plus encore que dans les scènes décrites. Oui, certaines scènes sont dures à lire. Mais l’auteure arrive à garder cette atmosphère pesante tout au long du roman, même lorsque les apparences voudraient que tout s’arrange d’un seul coup. Ce n’est évidemment pas le cas.

J’avoue, je n’ai pas voulu y croire quand je suis arrivée aux dernières pages de ce roman. Heureusement, l’auteure explique les raisons qui l’ont poussée à terminer son roman de cette manière sans quoi je lui en aurais vraiment beaucoup voulu !

Voilà un roman qu’il faudrait poser dans les mains de toutes les jeunes filles, mais aussi des adultes. Pour moi, les parents d’Emma sont dans un sens coupables également. J’ai eu envie de les réveiller à coup de claques dans la figure ! Comment rester aussi absent face à cette situation dramatique ? Le pire, c’est que j’imagine parfaitement ce genre de situation dans la vraie vie et cela me rend simplement malade.

Bref, ce roman est difficile. Le thème traité est peut-être déjà vu, mais il est nécessaire selon moi de lire et de parler de ce genre d’ouvrage ! Quant à moi, je vais m’intéresser aux autres ouvrages de cette auteure et de cette maison d’édition !

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4 réflexions sur “Une fille facile – Louise O’Neill

  1. lilithbliss dit :

    Un thème difficile mais qui a toute son importance. Tu as bien raison, ce genre d’ouvrage devrait se retrouver dans de nombreuses mains ! Je ne l’ai pas encore lu, mais je sens derrière tes mots que ce livre fait vraiment son effet. Je me le note.

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